Apprenez les noms arabes des chiffres de 0 à 50

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noms arabes des chiffres
Marhaban mes ami(e)s  مَرْحَباً أَصْدِقَائِي وَ صَدِيقَاتِي

Apprenez les noms des chiffres en arabe, pour les apprenant(e)s qui débutent leur apprentissage de l’arabe, est à la fois indispensable et utile. En fait, connaitre les noms des chiffres en arabe vous permettra d’élargir votre lexique en arabe.

Faisant un petit (dé)tour historique intéressant sur l’histoire des chiffres que l’on appelle « les chiffres arabes ». Cela va enrichir votre culture générale, car vous allez apprendre des choses très intéressantes à ce sujet.

Tout d’abord, il est à signaler que le mot « chiffre » provient de l’ancien français cifre, d’après l’italien cifra, issu du latin médiéval cifra, lui-même emprunté à l’arabe sifr (صِفْر ), utilisé pour « zéro » et signifiant le « vide » ou « rien ».

L’innovation du « zéro » constitue, en soi dans l’histoire des chiffres et des mathématiques, l’innovation la plus importante du système de chiffres arabes. Cela a, d’ailleurs, fini par désigner l’ensemble des chiffres.

  • 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 : sont les chiffres indo-arabes, utilisés en Occident et au Maghreb.
  • ٨, ٧, ٦, ٥, ٤, ٣, ٢, ١, ٠, et ٩: sont les chiffres utilisés au Moyen-Orient.
  • I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII et IX : sont les chiffres romains.

Les chiffres de 1 à 9 ont été inventés en Inde au 3e siècle avant J-C.. La numération de position avec un zéro (un simple point à l’origine), a été développée au cours du 5e siècle. Des astronomes musulmans, qui apprenant les sciences des Indiens au 7e siècle, ont importé les chiffres utilisés par les indiens. Le mathématicien musulman perse Al-Khawarizmi était le premier, au 9e siècle, à avoir travaillé sur les méthodes de calcul indiennes. Ces signes ont subi de nombreuses modifications avant de prendre l’apparence qu’on leur connait actuellement.

Pour leur part, les savants musulmans, en contact avec l’Occident, ont transmis aux mathématiciens européens ces chiffres qui, continuant de se modifier, ont adopté un tracé définitif au 15e siècle. Les chiffres arabes ont gagné l’Europe au 10e siècle par l’Espagne alors sous domination musulmane. Puis leur diffusion dans le reste de l’Occident s’est poursuivie par divers modes.

Gerbert d’Aurillac et plus tard Leonardo Fibonacci furent, selon certains, les auteurs des principaux ouvrages de vulgarisation des chiffres arabes. En effet, certains mettent l’accent sur les travaux de Gerbert d’Aurillac  (940–1003), le futur pape, Sylvestre II, qui s’est initié aux sciences et techniques islamiques, étudiant les mathématiques et l’astronomie. D’autres attribuent un rôle majeur au mathématicien italien Leonardo Fibonacci, qui avait étudié auprès de professeurs musulmans à Béjaïa (qui se trouve au nord de l’Algérie), ramena en 1198 une partie de leur savoir. Finalement, il est difficile d’établir lequel de ces deux érudits aura le plus promu la diffusion des mathématiques arabes en Occident.

chiffres

Cependant, la diffusion des chiffres arabes s’est heurtée aux habitudes traditionnelles en Occident, mais leur apprentissage a été progressif. Ainsi, en Italie, et plus précisément à Florence, il fut d’abord interdit aux marchands d’employer les chiffres arabes dans les contrats et les documents officiels. En 1299, l’interdiction s’est généralisée, y compris dans la comptabilité privée des banquiers et des marchands florentins. Ce sont les chiffres romains qui sont utilisés. À partir de la Renaissance, avec le grand développement du commerce, puis des sciences, en particulier de l’astronomie et de la balistique, les chiffres romains sont définitivement écartés et les chiffres indo-arabes se sont imposés.

Il est à remarquer qu’en arabe, comme pour les langues européennes, les chiffres représentant la plus grande valeur dans un nombre se trouvent à gauche, et la plus petite à droite, ceci bien que l’arabe soit lu de droite à gauche. Le nombre est en fait lu, en arabe, en commençant par la plus petite valeur à l’instar de ce qui se passe partiellement en certaines langues germaniques et celtiques (par exemple en néerlandais et en breton).

Sachez que les noms des cinq premiers chiffres arabes (de 1 à 5) sont faciles à mémoriser, car ils correspondent aux noms des cinq jours de la semaine. 
  • Le chiffre 1 [wâhid]   وَاحِدْ correspond à dimanche [ahad] أَحَدْ

  • Le chiffre 2 [ithnayni]   إٍثْنَانِ correspond à lundi [ithnayni] إِثْنَيْنِ

  • Le chiffre 3 [thalâtha]   ثَلَاثَة correspond à mardi [tholâthâ’] ثُلَاثَاءْ

  • Le chiffre 4 [arba’a]   أَرْبَعَة correspond à mercredi [arbi’â’] أَرْبِعَاءْ

  • Le chiffre 5 [khamsa]   خَمْسَة correspond à jeudi [khamîs] خَمِيسْ

  • le chiffre 6 [sitta]   سِتَّة

  • le chiffre 7 [sab’a]   سَبْعَة

  • le chiffre 8 [thamâniya]   ثَمَانِيَة

  • le chiffre 9 [tis’a]   تِسْعَة

  • le chiffre 10 [‘achara]   عَشَرَة

  • le chiffre 11 [ihdâ ‘achara]   إِحْدَى عَشَرَة

  • le chiffre 12 [ithnâ ‘achara]   إِثْنَا عَشَرَة

  • le chiffre 13 [thalâthata ‘achara]   ثَلَاثَة عَشَرةَ

  • le chiffre 14 [arba’ata ‘achara]   أَرْبَعَة عَشَرَة

  • le chiffre 15 [khamsata ‘achara]   خَمْسَة عَشَرَة

  • le chiffre 16 [sittata ‘achara]   سِتَّة عَشَرَة

  • le chiffre 17 [sab’ata  ‘achara]   سَبْعَة عَشَرَة

  • le chiffre 18 [thamâniyata ‘achara]   ثَمَانِيَة عَشَرَة

  • le chiffre 19 [tis’a ‘achara]   تِسْعَة عَشَرَة

  • le chiffre 20 [‘ichroun] عِشْرُونْ

  • le chiffre 21 [wâhid wa ‘ichroun]   وَاحِدْ وَ عِشْرُونْ

  • le chiffre 22 [ithnâni wa ‘ichroun]   إِثْنَانِ وَ عِشْرُونْ

  • le chiffre 23 [thalâtha wa ‘ichroun]   ثَلَاثَة وَ عِشْرُونْ

  • le chiffre 24 [arba’a wa ‘ichroun]   أَرْبَعَة وَ عِشْرُونْ

  • le chiffre 25 [khamsa wa ‘ichroun]   خَمْسَة وَ عِشْرُونْ

  • le chiffre 26 [sitta wa ‘ichroun]   سِتَّة وَ عِشْرُونْ

  • le chiffre 27 [sab’a wa ‘ichroun]   سَبْعَة وَ عِشْرُونْ

  • le chiffre 28 [thamâniya wa ‘ichroun]   ثَمَانِيَة وَ عِشْرُونْ

  • le chiffre 29 [tis’a wa ‘ichroun]   تِسْعَة وَ عِشْرُونْ

  • le chiffre 30 [thalâthoun]   ثَلَاثُونْ

  • le chiffre 31 [wâhid wa thalâthoun]   وَاحِدْ وَ ثَلَاثُونْ

  • le chiffre 32 [ithnâni wa thalâthoun]   إِثْنَانِ وَ  ثَلَاثُونْ

  • le chiffre 33 [thalâtha wa thalâthoun]   ثَلَاثَة وَ ثَلَاثُونْ

  • le chiffre 34 [arba’a wa thalâthoun]   أَرْبَعَة وَ ثَلَاثُونْ

  • le chiffre 35 [khamsa wa thalâthoun]   خَمْسَة وَ ثَلَاثُونْ

  • le chiffre 36 [sitta wa thalâthoun]   سِتَّة وَ ثَلَاثُونْ

  • le chiffre 37 [sab’a wa thalâthoun]   سَبْعَة وَ ثَلَاثُونْ

  • le chiffre 38 [thamâniya wa thalâthoun]   ثَمَانِيَة وَ ثَلَاثُونْ

  • le chiffre 39 [tis’a wa thalâthoun]   تِسْعَة وَ ثَلَاثُونْ

  • le chiffre 40 [arba’oun]   أَرْبَعُونْ

  • le chiffre 41 [wâhid wa arba’oun]   وَاحِدْ وَ أَرْبَعُونْ

  • le chiffre 42 [ithnâni wa arba’oun]   إِثْنَانِ وَ أَرْبَعُونْ

  • le chiffre 43 [thalâtha wa arba’oun]   ثَلَاثَة وَ أَرْبَعُونْ

  • le chiffre 44 [arba’a wa arba’oun]   أَرْبَعَة وَ أَرْبَعُونْ

  • le chiffre 45 [khamsa wa arba’oun]   خَمْسَة وَ أَرْبَعُونْ

  • le chiffre 46 [sitta wa arba’oun]   سِتَّة وَ أَرْبَعُونْ

  • le chiffre 47 [sab’a wa arba’oun]   سَبْعَة وَ أَرْبَعُونْ

  • le chiffre 48 [thamâniya wa arba’oun]   ثَمَانِيَة وَ أَرْبَعُونْ

  • le chiffre 49 [tis’a wa arba’oun]   تِسْعَة وَ أَرْبَعُونْ

  • le chiffre 50 [khamsoun]   خَمْسُونْ

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