La langue arabe: la langue de la paix

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la paix

Marhaban mes ami(e)s مَرْحَباً أَصْدِقَائِي وَ صَدِيقَاتِي

 J’ai lu au cours de cette semaine un article sur un blog anglophone, qui porte le titre de « Arabic – the language of peace   اَللُّغَةُ الْعَرَبِيَّةُ – لُغَةُ السَّلَام »

Je trouve cet article intéressant car il nous explique que la langue arabe pourrait combler le fossé culturel et les malentendus entre le monde occidental et le monde arabe si seulement les occidentaux (en l’occurrence, les américains dans le texte) parlent l’arabe. Je voulais partager cet article avec vous, cher(e)s lectrices et lecteurs, et, par conséquent, avoir un retour de votre part. Cela rejoint, d’ailleurs, la même idée que véhicule l’article que j’ai écrit sur ce blog sous le titre : « Apprendre l’arabe peut aider à changer sa vision sur la culture et le monde arabes ».

L’arabe pourrait être le langage de la paix

langue arabe paix
paix [horriyyato] حُرِّيَّةُ

Si les Américains étaient capables de parler l’arabe, nous pourrions simplement être en mesure de combler le fossé culturel béant qui nous sépare actuellement.

Si les Américains pouvaient parler l’arabe, nous serions en mesure de converser avec des amis mais également avec des ennemis en temps réel et avec une réelle émotion.

En Jordanie et en Syrie, j’ai discuté avec des propriétaires de magasins, des chauffeurs de taxi, des étudiants, des professeurs d’université, des policiers, des soldats et avec de nombreux responsables gouvernementaux dans leur propre langue. J’étais, à certains moments d’accord, avec eux, et dans d’autres moments, on était en désaccord. Il était tout à fait un «voyage» pour eux d’entendre quelqu’un défendre (et parfois critiquer) l’Amérique. Beaucoup n’ont jamais eu l’occasion, d’entendre un américain parlait avec de tels sentiments dans leur propre langue. Nous avons été souvent radicalement en désaccord sur de nombreuses questions et, parfois, les débats ont été assez chauffés. Toutefois, à la fin de nos discussions, nous sommes devenus amis et le respect s’est installé entre nous. Cela ne saurait jamais pu être établi par l’intermédiaire d’un interprète ou d’un tout autre moyen de communication.

langue arabe

Si les Américains pouvaient parler l’arabe, nous pourrions plus facilement influencer les médias arabes. Il y a quelques Américains qui apparaissent sur Al-jazeera, mais ils sont rares les Américains qui ont appris l’arabe à l’école, à l’exception des enfants de locuteurs natifs.

Qu’advient-il lorsque les Américains peuvent vraiment parler arabe ? Voilà un nom qui s’illustre comme un exemple significatif à cet effet : Hume Alexander Horan. Il était un diplomate de carrière et un orateur arabe dans le gouvernement des États-Unis. Il a appris l’arabe au Liban et en Tunisie (je crois). Son arabe était tellement bon que des responsables gouvernementaux arabes le craignaient. Les Saoudiens ne voulaient pas d’un Américain qui pourrait parler l’arabe si bien (et comprendre leur culture). Ils craignaient qu’il puisse leur donner une deuxième opinion et les amener à vraiment prendre en considération d’autres points de vue.

Si les Américains pouvaient parler l’arabe, tout sera tellement différent. On ne va pas se concentrer que des « vouloir » et des « pouvoir ». Nous devons enseigner l’arabe dans l’enseignement aux États-Unis et surtout pour les plus jeunes.

Si nous devons parler de la guerre contre le terrorisme, il faut considérer qu’il y a, aussi, une guerre contre les malentendus culturels et le manque de communication en temps réel avec des personnes réelles. Il est tellement bon qu’il y ait un vrai échange entre toutes les cultures. Comprendre l’autre pourrait bien empêcher les guerres futures.

Tout ce qui a été dit dans cet article, pourrait aussi être transposé sur d’autres cultures et d’autres mondes. Cela est d’autant plus vrai que nous vivons actuellement des conflits et des guerres dans un certain nombre de pays arabes et que des questions sont soulevées partout, notamment, en Europe sur les « réfugiés » qui fuient ses guerres et des incompréhensions s’établissent dans les esprits des européens qui ont peur de ses « nouveaux arrivés » d’une « autre culture » (Lire, à ce propos, cet article intéressant: « L’Europe et les autres, l’Europe et ses peurs« ). Ainsi, parler l’arabe pourrait bien contribuer à séparer le fossé culturel et les incompréhensions entre le monde occidental et le monde arabe.

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